3 Avril 2009
Là, au pied des Sanguinaires
îlots de porphyres rouge sombre
où finit la terre des hommes
j'ai senti glisser mon ombre
dans le creux de ta main
Sur l'éclat irisant les eaux pourpres
j'ai revu ces matins rouges
belle, de l'écume des nuits
tu laisser danser le monde
dans le creux de ma main
Là, au pied des Sanguinaires
recommence ou finit la vie d'un homme
dans le haut de tes cuisses
le creux de tes reins
le vide de ta bouche
Texte et photographie : ©Robert Loï – Tous droits réservés
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